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HC Delémont-Vallée
FÉDÉRER, AVANT D’Y ALLER
Faites connaissance avec le nouveau président du HCDV
Vincent Queloz succède à Yann Düscher à la présidence du HC Delémont-Vallée. Il a été élu le 25 juin durant l’Assemblée générale du Mouvement Juniors.
FL: Vincent Queloz, doit-on désormais vous appeler Monsieur le Président quand on vouscroise à la Rue de la Jeunesse 10 ?
VQ: Certainement pas. Le HCDV est un club familial. Tout le monde se connaît. Entre membres du club, le tutoiement est, et a toujours été, de rigueur.
FL: La jeunesse, ça te parle, puisque ton engagement est fortement lié à cela, non ?
VQ: Ça a été mon point d’entrée au HCDV. Mon garçon a commencé le hockey il y a trois ans. A la Rue de la Jeunesse 10, j’ai tout de suite senti un élan pour que les jeunes éprouvent du plaisir à jouer au hockey. Cet environnement, sain et dynamique, a titillé mon esprit de sociétaire.
FL: Quand as-tu décidé : cette fois, j’y vais ?
VQ: J’ai été invité à une séance du comité en janvier. Au début, le but n’était pas de présenter et de porter un projet pour l’avenir du club. Je voulais juste donner un coup de main. Comme Yann avait déjà émis le souhait de se retirer après ses trois ans de présidence, la perspective de lui succéder s’est développée, puis matérialisée fin février.
FL: Avant ce oui, y a-t-il eu beaucoup de discussions durant les repas familiaux ?
VQ: Bien sûr. Le soutien de mes proches était fondamental. Mon épouse et mes enfants me suivent dans cette démarche. Je n’aurais jamais accepté sans leur appui.
FL: Ça, c’est le déclic. Et l’étincelle qui a allumé la flamme ?
VQ: Dès que j’ai obtenu l’adhésion du comité en place, des entraîneurs du MOJU et de la première équipe et l’assurance qu’une commission du sponsoring pourrait être mise en place, ça a été bon.
FL: Nouveau président, nouvel entraîneur professionnel au MOJU, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de Tristan Vauclair, nouvelle aventure pour l’équipe fanion en 1re ligue : pression, es-tu là, président des Fantômes ?
VQ: Je parlerais plutôt de découverte. Et j’y vais en confiance. Il y a beaucoup de signaux positifs.Cela dit, le contexte est quand même très différent de celui en vigueur fin février. A l’époque, on ne parlait quasi pas de Covid 19. Alexis Laieb était notre coach du MOJU. Et puis, la première équipe évoluait en 2e ligue. Les choses ont changé. Ça rendra la découverte plus stimulante.
FL: Ton plus grand défi ?
VQ: Assurer la pérennité financière du club. L’argent reste le nerf de la guerre et on ne trouve pas le budget nécessaire sous le sabot d’un cheval.
FL: Ta plus grande envie ?
VQ: Continuer le développement de notre MOJU dans l’optique de pouvoir maintenir, sur le long terme, l’équipe fanion en 1 re ligue, avec des joueurs à l’ADN HCDV.
FL: Scénario catastrophe : et si l’aventure en 1re ligue, pour la bande à Michaël Chételat, se passait mal ?
VQ: Ce ne serait pas la fin du monde. On y va avec nos moyens, avec nos qualités, mais surtout avec notre esprit d’équipe, qui nous a permis d’accéder à cette ligue. Les joueurs et tout le staff travaillent fort, sans se mettre de pression inutile.
FL: Un mot sur le prochain événement organisé par le club à la Rue de la Jeunesse 10, le 22 août : peux-tu nous en dire davantage ?
VQ: Si la situation sanitaire nous le permet, nous allons organiser une grande fête d’avant-saison.Il n’y avait jamais eu, jusqu’ici, un événement durant lequel la famille du HCDV se retrouvait pour, en quelque sorte, lancer les hostilités hivernales. Ce sera désormais le cas.
Ça va nous servir à fédérer, avant d’y aller.