La task force Covid-19 de la Regio League et les membres du Comité du Sport Espoir et Amateur (CSEA) ont décidé hier que les championnats, actuellement interrompus, reprendraient à partir du 28 janvier 2022.

Avant de prendre cette décision de reprendre les championnats interrompus, différents facteurs ont été discutés et pris en compte, notamment les résultats de l’enquête consultative auprès des clubs. Dans toutes les ligues, la grande majorité des clubs est d’accord avec la reprise du championnat. De nombreux joueurs et joueuses se sont soit infectés avec la variante Omicron au cours des quatre dernières semaines et se sont entre-temps rétablis ou se sont fait vacciner. Ainsi, beaucoup plus de clubs sont capables de disputer des matches dans le cadre des mesures actuellement en vigueur. Ce n’était pas le cas au moment de l’interruption du 20 décembre.

La réduction de la durée d’isolement et de quarantaine à cinq jours a également une influence décisive sur la reprise des championnats. En outre, il n’est pas exclu, à l’heure actuelle, que le Conseil fédéral décide bientôt de nouveaux assouplissements des mesures de lutte contre la pandémie, provisoirement prolongées jusqu’à fin mars.

La décision du CSEA et de la Task Force Covid-19 a finalement été prise en tenant compte de ces raisons et dans l’intérêt du sport. De nombreux clubs ont signalé qu’une reprise des championnats était très importante, notamment pour l’avenir des clubs ainsi que des joueuses et des joueurs.

Dispositions particulières

Avant le début de la saison, Swiss Ice Hockey a établi des plans d’éventualité pour la saison 2021/22. Ceux-ci prévoient entre autres la possibilité de reporter des matchs en raison de cas Covid-19. Seuls les matchs des play-offs ne peuvent pas être reportés.

Les clubs de la MySports League, de la Women’s League et de la 1ère Ligue ont décidé de jouer les play-offs comme prévu. Il en va de même pour les ligues actives inférieures qui jouent les play-offs. Les équipes qui ne peuvent pas se présenter à un match de play-offs le perdent 0:1 par forfait, sans frais.

Les matchs de championnat des autres phases peuvent être reportés sans autre en raison de Covid-19.

Si une équipe ne souhaite plus participer au championnat dans les conditions actuellement en vigueur, elle perd les matchs restants 0:1 par forfait, sans frais.

Prendre ses responsabilités

Swiss Ice Hockey se réjouit de la reprise des matchs dans tous les championnats de hockey sur glace suisse espoirs, féminins et amateurs à partir du 28 janvier. Mais en même temps, la SIHF appelle tous les membres de la famille du hockey sur glace à ne pas considérer cette reprise comme un signal de négligence. Les concepts cadre de protection sont toujours valables et doivent être appliqués. Chacun est coresponsable du fait que les matches à venir se déroulent dans un cadre sûr et sain pour tous, dans le strict respect des mesures prises par les autorités.

https://m.sihf.ch/fr/regio-league/news/#/article/2022-01-25/regio-league-wiederaufnahme-aller-unterbrochenen-meisterschaften

Le HC Delémont-Vallée prend acte du départ de l’entraîneur de son mouvement juniors M. Tristan Vauclair au terme de la présente saison, malgré la proposition de contrat à durée indéterminée qui lui a été formulé.

Le club regrette amèrement ce départ survenant alors qu’il n’a pas été possible de réaliser complètement les objectifs de développement fixés lors de son engagement.

La déception est grande au regard du projet inachevé mais le HC Delémont-Vallée espère que cet événement sera enfin déclencheur de la mise en œuvre d’une structure cantonale indépendante et autonome incluant l’ensemble des clubs de hockey jurassiens.

Il remercie Tristan Vauclair pour son implication et le travail de qualité fourni depuis septembre 2020 et lui souhaite par avance plein succès dans ses activités futures.

Le HC Delémont-Vallée maintient et réitère sa volonté de développer les compétences et le plaisir des quelque 165 jeunes joueurs que compte son mouvement juniors, tout en préservant l’intérêt de l’enfant au centre de ses préoccupations.

Fort de son expérience et de son évolution actuelle, le HC Delémont-Vallée se lance désormais à la recherche d’un successeur qui lui permettra de poursuivre son développement.

Vincent Queloz, en poste depuis 18 mois, aborde six thématiques qui lui tiennent à cœur. Il en profite pour adresser ses meilleurs vœux à tous les Fantômes, petits et grands.
MICHAEL CHETELAT
« Je ne le connaissais pas, ou très peu. J’ai découvert un passionné ambitieux. Il a toutes les qualités pour tirer le club en avant. C’est un vrai clubiste, investi à 100% dans ce qu’il fait. J’en veux pour preuve ses formations d’entraîneurs entreprises cet été avec plusieurs joueurs de Ligue nationale à ses côtés : aux examens, il s’en est tiré parmi les meilleurs. Ce n’est pas un « gueulou », mais il sait se faire respecter. Il possède les qualités de communicateur nécessaires pour faire passer son message. Il est capable de faire progresser ses joueurs, d’en tirer le maximum. J’aime le regard qu’il pose sur notre équipe. Il a un réseau dans le monde du hockey et, ensemble, nous préparons les prochaines étapes à franchir. Le fait qu’il vienne de prolonger pour deux ans nous offre une belle stabilité à moyen terme »
DEVELOPPEMENT DU MOUVEMENT JUNIORS
« Nous patinons dans la bonne direction. J’en veux pour preuve le retour au club de plusieurs jeunes, qui avaient arrêté le hockey. Ils ont repris le chemin de la patinoire et y éprouvent un réel plaisir. Cela démontre que notre mouvement juniors est sain, que l’environnement y est positif. Le travail réalisé par nos bénévoles y est pour beaucoup. Tristan Vauclair a amené une rigueur, une exigence et une méthode qui passent bien auprès des jeunes. Dans toutes les catégories de jeu, les progrès sont manifestes. L’école de hockey n’a jamais accueilli autant de gosses. Il y en a désormais presque trop, mais c’est un problème de riche avec lequel je me démène volontiers. Un problème toutefois bien réel, puisque l’un de nos plus grands défis à l’heure actuelle est de trouver du temps de glace en suffisance pour tout le monde. A ce rythme-là, et pour continuer notre développement, un second champ de glace en devient presque nécessaire. »
COVID
« Durant ces 18 mois, il n’y a pas eu une seule semaine où je n’ai pas dû parler de ça et faire des choix. J’ai acquis une expérience. Elle me permet d’affiner les mesures prises pour faire avec cette pandémie, pour être en règle vis-à-vis des exigences sanitaires du canton auxquelles nous devons régulièrement nous adapter. Notre patinoire, considérée, comme ouverte, nous aurait permis d’appliquer des règles moins strictes que dans d’autres. Notamment lors des matches de notre première équipe, où le pass sanitaire n’était en théorie pas nécessaire au commencement de la saison. Par respect pour notre public et nos membres, nous avons notamment décidé de faire des choix plus restrictifs et d’engager une entreprise de sécurité pour nous aider au contrôle. Cette mesure fait que l’on perd de l’argent à chaque match. C’est regrettable, mais c’est compensé par la fidélité de nos sponsors et quelques mesures de soutien ponctuels nous ayant permis de faire rentrer un peu d’argent. Le club est sain financièrement. »
AVENIR
« Les perspectives sont bonnes, et ce ne sont pas les idées qui manquent. Nous planchons sur plusieurs projets de développement pour le club. Certaines visions d’avenir me portent en ce moment, mais beaucoup de choses demeurent à affiner et de nouvelles ressources financières doivent être trouvées. La base restera toutefois la même : nos jeunes. Le MOJU, c’est le plus important. Notre objectif de développer les compétences tout en maintenant le plaisir de tous est primordial. A mes yeux, le hockey loisir n’est pas une fin en soi. Nous devons pouvoir donner des opportunités à tous nos joueurs. A terme il faudra trouver des solutions pour que les meilleurs puissent avoir des perspectives sportives élevées avec une structure cantonale autonome. »
MES 18 PREMIERS MOIS
« Je reste motivé comme au premier jour. Si je jette un œil dans le rétro, et au regard de ce qui s’est passé avec cette pandémie, je relève beaucoup de positif : le travail de Michael, nos débuts réussis en 1re ligue, le développement de notre mouvement juniors, le travail de Tristan. Tout est très réjouissant et porteur de belles promesses. Je ne cache pas que reprendre une présidence dans un tel contexte n’a pas été un cadeau. Le soutien apporté par le comité et mon entourage a été primordial. Malgré les difficultés rencontrées, je pense que nous avons beaucoup appris et fait quelques jolis pas en avant.»
MES VŒUX
« Plaisir et santé de nos membres resteront au centre de mes préoccupations pour 2022. Pour ce faire, j’ai l’impression que les conditions cadres sont en places. Je suis certain que nous continuerons à les peaufiner l’année prochaine, une année que je souhaite excellente à toute et tous. »
Gervais Gigon (45 ans) joue en 1re ligue à un âge où le commun des mortels commence à soigner ses premiers bobos de vieux. Rencontre avec l’increvable attaquant Taignon.
Y a-t-il un point commun entre Gervais Giron et l’ex-international Martin Rauch ?
GG: Surtout pas ! Il était beaucoup plus fort que moi. Il évoluait en défense. Bon, c’est vrai qu’il a joué au hockey à un bon niveau longtemps. Comme moi. […]
Martin Rauch, en fin de carrière au HC Ajoie, avait accepté de poser, pour les besoins d’un photographe d’un célèbre quotidien orange, à côté d’un dinosaure en plastic trônant sur un rond-point de Porrentruy. Ferais-tu un truc comme ça ?
GG: Le public, ma famille, mes collègues et mes coéquipiers me font déjà suffisamment comprendre que j’ai passé l’âge de faire ce que je fais (ndlr : il sourit). Cela dit, j’ai encore l’impression d’apporter ma pierre à l’édifice.
Un de tes anciens coéquipiers du HCFM dit que, si tu es encore là, c’est probablement parce que tu t’es lancé un défi interne. Vrai ou faux ?
GG: Disons qu’avant d’entamer cette aventure en 2e ligue avec Delémont, j’étais resté sur quelques saisons à jouer avec la « deux » du HC Franches-Montagnes. Voire en 1re équipe durant les play-offs, quand Martin Bergeron était entraîneur au Centre de Loisirs. A la fin de cette période « entre deux eaux », on m’a contacté pour venir à Delémont. Je connaissais plusieurs joueurs, comme les frères Gygax, Membrez, Schlüchter, Gerber. Je me suis dit : « pourquoi pas ». J’ai appris à mieux connaître le Tchet (Michaël Chételat, le coach), un passionné, un mordu avec qui le courant est très bien passé. Et voilà…
Pourquoi le HCDV et pas le HCFM, vu que tu résides à Saignelégier ?
GG: J’avais sondé, à l’époque de mon changement de club, les dirigeants du HCFM. Personne n’avait montré un réel intérêt à me conserver du côté de « Saigne ».
Pourquoi tant de sacrifices à 45 ans pour jouer à ce niveau ?
GG: Pour le plaisir. Pour tout vous dire, je préfère la 1re ligue à la 2e. C’est plus rapide, plus technique, plus fluide, plus « fin ». C’est la catégorie de jeu où je me sens le mieux.
Certains de tes coéquipiers pourraient être tes gosses…
GG: Aucun problème. Il y en a avec qui j’ai développé des affinités, d’autres naturellement un petit peu moins. Il y en a qui viennent me demander des trucs, d’autres pas. Tout cela se fait naturellement. L’âge n’a rien à voir.
A l’époque, tu fréquentais un vestiaire sans smartphone, car ça n’existait pas. Quel regard portes-tu sur cet appareil ?
GG: Ça a amené de la bonne musique, mais ça génère aussi des abus, quand certains se ruent dessus dès qu’il y entrent. Je ne me gêne d’ailleurs pas de glisser une petite remarque de temps à autre.
Pourquoi Delémont et pas Tramelan ou St-Imier ?
GG: Martin Bergeron aurait aimé me voir à Tramelan. Mais je suis venu à Delémont pour quelques entraînements, et ça m’a plu. En plus, nous nous limitions à deux séances par semaine. Ce rythme, déjà élevé pour un père de famille passablement chargé au niveau professionnel, me convient bien. Je connais Martin Bergeron : à moins de trois entraînements hebdomadaires, ça n’aurait pas fonctionné. Pour moi, c’est trop.
Quel regard porte le Taignon que tu es sur ce HCFM qui accueille bon nombre de joueurs ne connaissant ni la Thérèse de Muriaux, encore moins l’étant de la Gruère ?
GG: Ça change de mon époque, où l’équipe était composée à 80% de joueurs du coin. Cela dit, j’ai un bon regard là-dessus. Beaucoup de ces gars se sont établis aux Franches. Il n’y a pas eu que des mercenaires purs et durs. Certains sont venus, s’y sont plus et y sont restés. Tout n’est pas à jeter. Ceci démontre aussi le travail réalisé, année après année, par le HCFM. Dirigeants, encadrement, entraîneurs, joueurs, tout a progressé pour faire de ce club un club attrayant.
Marie et Jean Claude Seuret lavent et bichonnent les 270 maillots du HC Delémont-Vallée entassés dans quelques mètres carrés à la Rue de la jeunesse 10. Un sacerdoce, qui ne sent pas la rose.
Reçoit-on de temps à autre un merci pour l’activité que vous exercez ?
MJCS: Oui. On reçoit même un défraiement, pour couvrir nos frais de lessive. Ça fait toujours plaisir d’obtenir une marque de reconnaissance. Mais notre but premier reste que les joueuses et joueurs se sentent bien dans un maillot qui sent bon.
Pourquoi vous êtes-vous attelé à cette tâche ?
MJCS: On s’y est mis quand notre fils a débuté le hockey. Il est né en 1997. On doit donc avoir commencé ça en 2003, ou 2005, quelque chose comme ça.
Y a-t-il des équipes ou des joueurs qui sont moins respectueux de leurs maillots que d’autres ?
MJCS: Ce qui nous embête le plus, c’est quand une équipe prend un lot de 25 maillots dans un sac et n’en utilise que 12. Avec l’inévitable macération d’après-match, vous êtes obligé de tout laver, pas seulement ceux utilisés sur la glace.
Vous le dites vous-mêmes, votre activité ne sent pas la rose… Le maillot, ce n’est pas le pire. Le pire, c’est quoi ?
MJCS: Le reste de l’équipement. On ne peut pas l’enfiler dans une machine à laver.
Comment décririez-vous l’odeur d’un vestiaire de hockey après un match ?
MJCS: Ça prend au nez. Disons que ça débouche bien les sinus. Mais on s’y habitue. Et nous, on l’est depuis longtemps. Nos quatre enfants ont pratiqué le skaterhockey. Dans ce sport, les odeurs sont encore pires qu’en hockey sur glace, car on le pratique le plus souvent en été, quand il fait chaud.
Concrètement, comment se passe votre activité ?
MJCS: Elle commence le dimanche matin, quand on vient récupérer les premiers sacs. C’est parfait, car ça permet de boire l’apéro à la patinoire avec les vétérans (ndlr : Jean-Claude Seuret rigole). Puis, on revient le lundi soir, le mardi soir… Parfois, en fonction du planning des matches, c’est tous les soirs de la semaine.
Vous possédez une machine à laver XXXXXL ?
MJCS: Non, simplement celle que nous utilisons pour nous et nos quatre enfants (ndlr : Marie précise : « quand ils étaient tous à la maison »). Ça suffit. Il n’y a pas besoin de la faire tourner deux heures pour que les maillots ressentent bons. Une vingtaine de minutes suffisent.
Se fixe-t-on une limite pour exercer une telle activité ?
MJCS: La retraite, peut-être. Eventuellement… Il faut savoir que ça permet de faire des connaissances, de rencontrer des parents, des joueurs, du monde. Les gens nous reconnaissent. Nous, nous ne reconnaissons pas forcément tout le monde. Ça crée du lien. C’est enrichissant. A vrai dire, nous ne savons pas quand nous arrêterons cela. Tant que la santé est là…
Peut être une image de une personne ou plus et barbe