HISTOIRE
50 ans de hockey sur glace à Delémont.
LE CLUB
Le Mouvement Juniors du Hockey-Club Delémont-Vallée est au service de la jeunesse et du hockey de toute la région. Actuellement plus de 160 jeunes pratiquent cette activité. Excellente école de vie, le hockey développe la coordination des mouvements, l’anticipation et le travail en équipe.
Intégré au sein du Hockey-Club Delémont-Vallée, le Mouvement Juniors est autonome depuis 2007 tant sur le plan financier, administratif que sportif. Selon ses statuts, il est une association au sens du code civil. La formation des jeunes hockeyeurs à Delémont date de 1993 à la création de l’Ecole vadaise de hockey.
Le Mouvement Juniors est géré par son comité et rend compte à l’Assemblée générale. Un encadrement sportif et technique assure le bon fonctionnement tant de l’ensemble du Mouvement Juniors que de chacune des équipes.
HISTOIRE
50 ans de hockey sur glace à Delémont
Le Hockey-Club Delémont-Vallée est né le 3 mars 2000 de la fusion du HC Courtételle, du HC Delémont et de l’Ecole de Hockey Vadaise. Par ce regroupement, les trois sociétés ont voulu assurer la relève en poursuivant le travail de formation des jeunes.
Après une longue carrière en 2ème ligue, les équipes actives jouant sous le maillot du HC Delémont-Vallée ont été retirées en 2007 mais c’est avec bonheur que nouvelle équipe, pleine de promesse, a été reconstituée à l’automne 2014. Elle a milité en 3ème Ligue 2 années avant d’accéder en 2016 à la 2ème Ligue. En route maintenant vers la 1 ère Ligue. L’équipe des vétérans est également très active.
En qualité de club formateur, le mouvement juniors du HC Delémont-Vallée entend contribuer, par la promotion du sport et de l’esprit d’équipe, au bien-être et à l’épanouissement de la jeunesse de notre région.
le Hockey et ses début dans la capitale jurassienne, quelle histoire…
Pendant l’entre-guerres, afin de s’occuper durant l’hiver, les habitants de Delémont profitaient des plans d’eau de la ville pour aller patiner. Ceci se faisait jusqu’en décembre 1946. Période durant laquelle une patinoire était aménagée sur la place du Marché-Concours. C’est alors durant trois semaines que la population s’adonnait aux joies de la glisse. Il n’en fallait alors pas davantage pour que l’idée de créer un club de hockey sur glace surgisse.
Un premier comité
La première réunion en vue de créer ce groupe avait lieu le 15 octobre 1947. C’est principalement sous l’impulsion de Paul Monnerat (président), Georges Scnhyder, Paul-Maurice Paratte, Willy Schaffter, Germain Tarchini, Raymond Marquis et Charles Meister que les premières démarches administratives sont effectuées. La société voyait le jour le 20 octobre déjà. Dès lors, les choses se précipitèrent. Dans les vingt-quatre heures, la laine pour la confection des tricots était achetée et le trente-et-un du même mois avait déjà lieu le premier entrainement, sans cannes par ailleurs. Mais une semaine plus tard, c’est vraiment une équipe de hockey sur glace qui s’entrainait avec le matériel adéquat.
Les débuts en janvier 1948 n’étaient pas évident. Une première défaite face à Binningen sur le terrible score de 21-1 lançait l’histoire. En février, les joueurs delémontains disputent leurs premières rencontres à domicile. Deux en une seule journée. Après une défaite 9-1 face à Tramelan, les joueurs du HCD rectifient quelques peu le tir en s’inclinant 8-5 face à Tornado Bienne. L’histoire était lance.
Sale histoire
Mais le club a failli couler sur une triste histoire à Moutier durant la saison 49/50. Alors que les bandes ne faisaient que 30 centimètres de hauteur, un joueur delémontain avait le malheur de blesser une spectatrice, qui perdait un œil. C’est alors une facture de 16’000.- qui était adressée au club vadais. Heureusement pour ce dernier, la justice donnait son verdict et c’est la Municipalité de Moutier ainsi que le club prévôtois qui était jugé responsable.
Déménagements
1950 allait connaitre de grands chamboulement au niveau du champ de glace pour les membres du club. Après avoir tout d’abord déménagé sur les installations du Tennis-Club, les hockeyeurs étaient priés de déménager en raison des dégâts fait par la glace sur la terre battue.
C’est alors que le club s’installe à la Patinoire du Ticle. L’inauguration avait lieu le 24 décembre.
On n’allait alors pas lésiner sur le nombre de parties. Cinq parties allaient avoir lieu d’ici le 2 janvier. Mais le grand jour avait lieu le 22 janvier 1951. Cette date fait en effet référence à la première partie officielle du club de la capitale. Il fallait alors attendre trois ans pour voir l’apparition de haut de bande, d’une sono et surtout de l’éclairage.
En 1961, le HC Delémont signe un contrat de location avec la Patinoire artificielle de Moutier afin d’y fouler la glace tous les deux samedis. Cette décision faisait suite à la vente du terrain ou siégeait la Patinoire du Ticle.
Années de transition
La formation subissait dans la foulée une relégation en troisième ligue. Le club n’ayant pas comme objectif principal de gravit un échelon, l’équipe végétait dans cette catégorie de jeu durant un bon nombre d’années. Douze exactement. C’est durant la saison 76/77 que les affaires allaient se décanter. Suite à une partie remportée devant plus de 700 spectateurs, les hommes de Claude Galli retrouvent l’étage supérieur.
Proche de la gloire, à l’anonymat
Une des plus belles pages de l’histoire du club allait s’écrire durant la saison 83/84. Alors que la ligue suisse avait effectué de grand changement de son système, les Delémontains allaient passer par tous les états d’âme durant cette saison. Après avoir oublié de démarrer le championnat à temps en occupant les derniers rangs, les joueurs de la capitale se qualifient in-extremis pour les finales de promotion. Sur les quatre rencontres, ils n’en gagnent qu’une seule et échouent aux porte de la première ligue.
Les affaires ne s’améliorant guère, ils subissent, une année plus tard, les foudres de la ligue et sont relégués en troisième ligue. Pire encore, la saison suivante était triste. Aucun point en quatorze partie. Sentence irrévocable, relégation en quatrième ligue. Les années noires allaient continuer et le club a décidé de retirer ses équipes de la compétition le 27 avril 1990.
Renaissance
Après trois années sabbatiques, le club revient de plus belles. Avec un projet de construction d’une patinoire artificielle dans la capitale sous la main, les Delémontains relancent une équipe en quatrième ligue. La catégorie de jeu n’a aucune importance, seul compte le fait de pouvoir évoluer à domicile. La saison suivante, le club ne faisait pas dans la dentelle. Une supériorité indéniable avec des statistiques époustouflantes et une promotion à la clé.
Nouveau blason
La saison 96/97 allait être doublement marquée. Premièrement par le fait que le club s’appelait désormais HC Delémont-Vallée, dans le but de devenir le chef de file du hockey régional, et deuxièmement grâce à la promotion en 2e ligue. Le club avait une belle marge de progression, mais se voyait restreint par sa patinoire plein air. Ce problème allait même mener au retrait de la compétition de son équipe fanion en 2007.
Enfin un toit
Ce retrait allait de paire avec l’inquiétude qui régnait sur la vie de la patinoire. Heureusement un groupe de motivés parvenait à la sauver de justesse en évoquant la cause du besoin. Grâce à l’investissement de nombreux organes cantonaux, régionaux et communaux, la patinoire allait être munie d’un toit et de nouveaux vestiaires. Ce nouveau bijou ouvrait ses portes le 22 octobre 2011 et était inauguré le 28 janvier 2012.
UNE NOUVELLE ÈRE
Avec un toit et des conditions acceptables pour la pratique du hockey sur glace par tous les temps, le club décide de relancer une équipe première durant la saison 14/15 et un nouveau projet pour le Mouvement Junior . Les choses étaient même vues en plus grand pour la saison suivante avec la venue de nombreux joueurs ayant fait les beaux jours des formations régionales dans les ligues supérieures. L’équipe 1 est à nouveau en deuxième Ligue à l’aube de la saison 2016-2017
Le Mouvement Junior qui a décidé de professionnaliser son encadrement avec un entraîneur-chef professionnel , Alexis LAIEB, retire les bénéfices de son travail.